Des alternatives à la viande plus vraies que nature

Le steak de soja on connaît tous maintenant, il existe depuis longtemps !

Mais les industriels sont passés maintenant à la vitesse supérieure en utilisant des technologies de plus en plus sophistiquées pour s’approcher au plus près du goût, de la couleur, de l’odeur ou de la texture de la viande.

Les imitations à base de plantes sont de plus en plus précises : Aux Etats-Unis, des sociétés commencent à fabriquer et à distribuer sur presque un millier de restaurants ce nouveau type de viande et commencent à nouer de sérieux partenariats avec des entreprises pour commercialiser auprès de supermarchés ses produits dans 50 pays mais aussi avec des chaines de fast food !

Le système de fabrication de ce type de burger, steack, saucisses… etc peut tout de même faire peur avec son côté « alchimie – savant fou » : Lorsque l’on sait que le premier burger “in vitro” a été conçu à partir de cellules souches de vaches par un scientifique néerlandais de l’université de Maastricht, en 2013, la course à l’innovation ne sait plus arrêtée.

En Israël, une société s’est récemment targuée d’utiliser une nouvelle technologie 3D, elle promet des morceaux de poulet à partir de cellules prélevés “sans douleur”, et elle garantit une production de muscle et de graisse non génétiquement modifiés.

A San Francisco, on travaille sur du bœuf, du poulet et du canard et l’on nous promet pour très bientôt du poulet à partir de cellules prélevées sur une plume !

Les enjeux financiers sont colossaux. Les investisseurs arrivent de partout, même si le coût de production est encore très élevé, peu de produits sont disponibles à la vente.

Mais certains spécialistes misent sur une commercialisation dans les cinq ans.

La promesse ambitionnée est belle et a de quoi faire rêver :

Changer durablement le système de production de la viande en évitant d’élever et de tuer des animaux. De quoi limiter les gaz à effets de serre et d’utiliser des ressources naturelles, éviter la souffrance des animaux et protéger la santé des humains.

Et aussi nourrir une population de plus en plus nombreuse et gourmande en protéines.

 

Alors, à bientôt dans nos assiettes

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